Yubel
Messages : 29 Date d'inscription : 16/11/2011 Age : 27 Localisation : Dans un lycée où l'on a peur que le plafond s'écroule sur nous tellement il est défoncé.
| Sujet: [Cours HISTOIRE] 1ère L/S/ES - Etude de textes : Le Marxisme Sam 10 Déc - 22:37 | |
| Étude de textes : Le Marxisme • Contre la bourgeoisie anglaise (1845) Le comportement du fabriquant vis-à-vis du travailleur n'a rien d'humain, il est purement économique. Le fabriquant est le capital, l'ouvrier est le travail.Si l'ouvrier ne veut pas se laisser enfermer dans cette abstraction, s'il prétend qu'il n'est pas le travail mais aussi un homme qui a, entre autres propriétés, celle du travail, s'il s'avise de croire qu'il n'a pas besoin de se laisser, en tant que travail, vendre et acheter sur le marché comme de la marchandise, le bourgeois* n'en revient pas. Celui-ci ne peut pas concevoir qu'il y ait d'autres rapports que ceux qui existent clans la vente et l'achat, il ne voit pas dans les ouvriers des hommes mais des instruments comme il ne cesse de le leur jeter à la figure.... Le misérable esclavage, dans Lequel l'argent tient le bourgeois, la domination de cette bourgeoisie l’impose au langage. F. Engels, La Condition de la classe ouvrière en Angleterre,éd Sociales. *. En français dans le texte allemand. Engels, l’auteur de ce texte est un industriel. Déshumanisation → l’ouvrier est considéré comme de la marchandise, le bourgeois comme du capital.Ils sont l’esclave de leur activité.Le propriétaire d’esclaves a peur d’une révolte, d’un arrêt de travail, car en ces cas, il par exemple mourir d’empoisonnement (car ils sont ceux qui fournissent la nourriture).~ Le renversement du capital serait bénéfique autant aux esclaves et aux bourgeois. Le Marxisme déshumanise les relations sociales en réduisant la société en deux classes : le travail (ouvriers) et le capital (bourgeois). • La lutte des classes.
L'histoire de toute société jusqu'à nos jours n'a été que l'histoire de luttes de classes. Oppresseurs et opprimés, en opposition constante, ont mené une guerre ininterrompue, tantôt dissimulée, tantôt ouverte. ... Le caractère distinctif de l'époque de la bourgeoisie,est d'avoir simplifié les antagonismes de classes*. Avec le développement de la bourgeoisie, c'est-à-dire du capital, se développe le prolétariat la classe des ouvriers modernes, qui ne vivent qu'à la condition de trouver du travail, et qui n'en trouvent que si leur travail accroît le capital Ces ouvriers,contraints de se vendre au jour le jour, sont une marchandise, un article de commerce comme un autre. De toutes les classes qui, à l'heure présente, se trouvent face à face avec la bourgeoisie, le prolétariat seul est une classe vraiment révolutionnaire. Tous les mouvements historiques ont été, jusqu'ici,accomplis par des minorités ou au profit de minorités. Le mouvement prolétarien est le mouvement spontané de l'immense majorité, au profit de l'immense majorité. Le prolétariat, couche inférieure de la société actuelle, ne peut se soulever, se redresser, sans faire sauter toutes les couches superposées qui constituent la société officielle. Les communistes ne s'abaissent pas à dissimuler leurs opinions et leurs projets. Ils proclament ouvertement que leurs buts ne peuvent être atteints que par le renversement violent de tout l'ordre social traditionnel. Que les classes dirigeantes tremblent à l'idée d'une révolution communiste ! Les prolétaires n'ont rien à y perdre que leurs chaînes.Ils ont un monde à y gagner. PROLÉTAIRES DE TOUS LES PAYS,UNISSEZ vous !Marx-Engels, Manifeste du Parti communiste (1 848). * Le mode de production capitaliste actuel implique l'existence de deux classes sociales : d'un côté, les capitalistes, qui possèdent les moyens de production et de subsistance;de l'autre, les prolétaires qui, exclus de toute possession, ne peuvent vendre. Dès le début de l’histoire (après la Préhistoire), un certain nombre de classes apparaîssent : l’Eglise (qui étudie les étoiles,calendrier…), les nobles (qui ont les armes et les terres), et ceux quitravaillent (agriculteurs). Marx pense que cette simplification de la société est la dernière division en classes de l’histoire. Il pense que ceux qui travaillent devraient renverser le système de classes, profitant que les bourgeois craignent et ont peur d’une éventuelle révolte.Depuis que le système capitaliste existe, il a tendance à devenir mondial. Il entaille les anciennes sociétés.- conquête vers l’ouest : disparition d’indigènes- esclaves : disparition de sociétés africaines.• « Ce que j’ai fait de nouveau » Les historiens bourgeois avaient bien avant moi exposé le développement historique de cette lutte de classes, et les économistes bourgeois l'anatomie économique de ces classes. Ce que j'ai fait de nouveau consiste dans la démonstration suivante : 1) l'existence des classes ne se rattache qu'à certaines luttes définies, historiques, liées su développement de la production; 2) la lutte de classe conduit nécessairement B la dictature du prolétariat; 3) cette dictature elle-même constitue seulement la période de transition vers la suppression de toutes les classes et vers une société sans classes. K. Mm, Lettreà Weidemeyer (5 mars1852).
Tout État est une dictature. Dictature des classes. Dictature féodale → bourgeoisie → prolétariat. Quelque soit la forme, c’est toujours la dictature des classes qui domine.
• Société sans classe et dépérissement de l’Etat
Le prolétariat s'empare du pouvoir d'État et transforme les moyens de production d'abord en propriété d'État Mais par là, il se supprime lui-même en tant que prolétariat, il supprime toutes les différences de classe en oppositions de classes et également l'État en tant qu'État La société antérieure, évoluant dans des oppositions de classes, avait besoin de l'État, c'est-à-dire, d'une organisation de la classe exploiteuse surtout pour maintenir par la force la classe exploitée dans les conditions d'oppression données par le mode de production existant (esclavage, servage, salariat). Dès qu'il n'y plus de classe sociale à tenir dans l’oppression; dès que, avec la domination de classe et la lutte pour l'existence individu de motivée par l'anarchie antérieure de la production, sont éliminés égaiement les collisions et les excès qui en résultent, il n’y a plus rien à réprimer qui rende nécessaire un pouvoir derépression, un État.L'intervention d'un pouvoir d’État dans des rapports sociaux devient superflue dans un domaine après l'autre, et entre dors naturellement en sommeil. Le gouvernement des personnes fait place à l'administration des choses et à la direction des opérations de production. L ' État n’est pas aboli, ils'éteint.Engels, Anti-Dühring(1878).
Quand l’Etat s’éteindra, il n’y aura plus qu’une organisation sous forme de coopération entre tous. • La société communiste.
Dans une phase supérieure de la société communiste,lorsque auront disparu l'asservissante subordination des individus à la division du travail et, avec elle, l'opposition entre le travail intellectuel et le travail corporel, lorsque le travail sera devenu non seulement le moyen de vivre, mais vraiment le premier besoin de la vie; quand, avec l'épanouissement universel des individus, les forces productives se seront accrues et que toutes les sources de la richesse coopérative jailliront avec abondance, - dors seulement l'étroit horizon du droit bourgeois pourra être complètement dépassé et la société pourra écrire sur ses drapeaux: De chacun selon ses capacités,à chacun selon ses besoins! » Marx, Critique du programme de Gotha (1875).
Programme de Gotha : premier programme du parti social démocrate allemand. Marx relève des erreurs théoriques. Il avance des idées qui amènent au capitalisme, combat l’utopie. Engels va plus tard critiquer un nouveau texte du parti social démocrate allemand. Marx : plus de différence entre le travail intellectuel et manuel. La société passera de « chacun ses capacités » à la base des besoins des individus. | |
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